Spiritualité ET santé
Publié le 11/01/2010 à 12:39 par lacurieusehistoiredumonde
L'art médical, dans l'Egypte ancienne, faisait déjà l'objet d'une codification poussée. En témoigne le papyrus Ebers, trouvé en 1862 à Louxor. Long de 20 mètres sur 30 centimètres de large, il rassemble en 877 paragraphes la connaissance déjà accumulée entre les XVIIe et XIVe siècles avant l'ère chrétienne (selon les datations). Ainsi de l'ophtalmologie : "Autre (remède), pour chasser l'exsudat-khent qui est dans les yeux : galène : 1/32 ; suc de baumi r : 1/16 ; calamine : 1/16 ; ocre rouge (tjerou) : 1/64 ; minéral-sia du Sud : 1/64. (Ce) sera broyé finement, préparé en masse homogène, et placé dans les yeux jusqu'à ce qu'ils guérissent parfaitement." (Traduction de Thierry Bardinet, 1995.)
Toute la difficulté, pour les chercheurs qui souhaiteraient vérifier l'efficacité de ces remèdes - et s'en inspirer, comme certains le font à travers l'ethnopharmacologie -, est de déterminer la nature exacte des multiples ingrédients cités dans ces manuscrits. La chimie moderne peut les y aider, comme le prouve une aventure scientifique de longue haleine, conduite par des équipes françaises, et qui vient de trouver son épilogue dans la revue Analytical Chemistry de janvier. Elle aboutit à la conclusion que le plomb qui entrait dans la composition des khôls, loin de menacer la santé des Egyptiens - comme le laisserait supposer la toxicologie moderne -, leur assurait au contraire une protection contre les infections oculaires.
"Nous sommes partis des flacons" : il y a dix ans, Philippe Walter (Centre de recherche et de restauration des musées de France-CNRS) et ses collègues avaient analysé les résidus trouvés dans des dizaines de "trousses à maquillage" tirées des collections égyptiennes du Musée du Louvre. Ils avaient montré que quatre composés à base de plomb entraient dans la composition de ces khôls : la galène, qui assure les tons noirs et le brillant, ainsi que trois matières blanches, la cérussite, la phosgénite et la laurionite. La présence de ces deux derniers composés constituait une surprise, car ils n'existent pas à l'état naturel.
En revanche, des auteurs comme le Romain Pline l'Ancien (23-79 après J.-C.) ou le Grec Dioscoride (40-90 après J.-C.) indiquent qu'ils étaient synthétisés intentionnellement pour leur propriété médicale, rappelle Philippe Walter. "Certains écrasent une livre de sel avec une quantité égale d'écume d'argent (oxyde de plomb ou litharge), sous le soleil, avec de l'eau continuellement décantée, jusqu'à ce qu'elle devienne blanche", précisait même ce dernier dans son De materia medica. Durée des opérations : quarante jours...
Philippe Walter et sa collègue Pauline Martinetto ont suivi la recette et ont bien abouti à la production de laurionite. Avec un mélange de sel et de natron, un carbonate de sodium aussi utilisé dans la momification, on obtient la phosgénite. Mais que l'on s'écarte un tant soit peu du taux d'acidité voulu, et de tous autres composés dériveront de cette "chimie douce", à base de solutions non chauffées (Le Monde du 7 février 1999).
Les Egyptiens, lorsqu'ils cernaient leurs paupières de ces fards sombres, si complexes à formuler et à obtenir, faisaient-ils seulement preuve de coquetterie ? Ou cherchaient-ils par là à se protéger des multiples infections microbiennes qui les menaçaient, dans un environnement de marais gonflés par les respirations du Nil ?
"Il faut noter que l'ensemble de la population, hommes, femmes et enfants, de toutes classes sociales, employaient ces cosmétiques", rappelle Philippe Walter. Et deux millénaires plus tard, les Romains avaient, semble-t-il, retenu la leçon, indique le chercheur : "On s'en sert pour les collyres, et en pommade pour faire disparaître chez les femmes les cicatrices disgracieuses et les taches de la peau, et pour se laver les cheveux", écrivait ainsi Pline l'Ancien dans son Histoire naturelle.
Pour tester les vertus prophylactiques des composés de plomb, les chercheurs du Louvre se sont associés aux chimistes de l'équipe de Christian Amatore (ENS, CNRS, université Pierre-et-Marie-Curie). "Quand Philippe Walter m'a parlé de cet aspect médical, j'ai pensé que les ions plomb ressemblaient à ceux du calcium, et qu'ils pouvaient induire une confusion biochimique vis-à-vis des cellules", raconte celui-ci. Les ions calcium sont eux-mêmes impliqués dans l'activation des défenses immunitaires. Se pouvait-il que le plomb du khôl joue le même rôle ?
Pour valider cette hypothèse, Issa Tapsoba, de l'équipe de Christian Amatore, a utilisé une "synapse artificielle", capable de flairer les moindres composés émis par une cellule soumise à un stimulus (lire ci-dessous). En l'occurrence, il a testé la réponse de dizaines de kératinocytes, des cellules de peau humaine, à des bouffées de diverses concentrations de laurionite. "Ces cellules étaient effectivement stimulées, et émettaient jusqu'à 2,5 fois plus de monoxyde d'azote", résume Christian Amatore. Or le monoxyde d'azote est un composé qui induit la dilatation des capillaires, ce qui aide les macrophages, ces cellules tueuses de microbes, à accéder au lieu d'infection éventuel.
"Cela confirme le rôle protecteur de ce maquillage, qui n'était pas disposé sur les cils, mais sur l'épaisseur même de la bordure de la paupière. Si bien qu'à chaque fois que l'on fermait l'oeil, celui-ci était balayé par l'onguent", explique Christian Amatore. Selon lui, il faut imaginer les Egyptiens avec les yeux injectés de sang, le système immunitaire non spécifique sans arrêt en éveil : "S'il y avait en permanence des "patrouilleurs" macrophages dans l'oeil, les bactéries n'avaient aucune chance", avance-t-il. Resterait, pour parfaire la démonstration, à tester in vivo l'efficacité de la recette égyptienne en présence de bactéries. "Sur le plan éthique, ce serait irrecevable", rappelle Christian Amatore
Faut-il supposer que les Egyptiens avaient conscience du mécanisme en jeu ? "Pas plus que les peuples qui se soignaient avec de l'écorce de saule ne savaient qu'ils ingéraient en fait de l'aspirine", répond Christian Amatore. Pour autant, il faut bien envisager que l'usage d'une chimie synthétique élaborée à des fins médicales n'a pas été fortuit. "Ont-ils fait des expériences ?, s'interroge Philippe Walter. Nous ne le saurons jamais."
Etaient-ils conscients qu'en utilisant le plomb de façon moins parcimonieuse, ils se seraient exposés à d'autres maladies, comme c'est le cas de certains enfants d'aujourd'hui, quand ils ingèrent le surma (un khôl indien) qui a coulé sur leurs mains ? C'est probable. Des siècles plus tard, l'héritier de la sagesse égyptienne, Pline l'Ancien, avait noté que les femmes employaient le carbonate de plomb "pour se blanchir le teint". Mais il précisait bien que "prise à l'intérieur, la céruse est un poison, comme l'écume d'argent".
Publié le 10/01/2010 à 01:40 par lacurieusehistoiredumonde
Discussion tonique hier soir avec un étudiant en physique, un autre étudiant de mon école, et une amie. A partir du supposé trou noir que le CERN pourrait créer, nous sommes passé à la cohérence de la terre, à l’inversion du champs magnétique et à la guérison par magnétisme.
Le trou noir, perso, j’en rigole. Les trois autres aussi. Personne ne croit à la fable anxiogène qui circule. On a déjà eu le coup de la fin du monde en 1984 - alignement planétaire exceptionnel; puis avec l’an 2000 - la peur millénariste; on nous prépare 2012 et la fin du calendrier maya; bref, les films d’angoisse font toujours recette.
Puis la discussion est passée à l’inversion possible du champs magnétique terrestre. On sait qu’il a déjà eu lieu. Cela n’a pas rayé la vie à la surface de la planète.
Et nous sommes passé au magnétisme curatif. Toute la matière est un concentré d’atomes. Ces atomes ne sont reliés par aucun support matériel, mais uniquement par une charge électro-magnétique. Donc, à part les noyaux et électrons des atomes, c’est le vide! Si tous les noyaux atomiques qui composent la terre étaient collés les uns aux autres sans vide, elle aurait la taille d’un morceau de sucre.
L’électro-magnétisme est donc à la fois un lien immatériel, mais aussi une information qui donne à l’assemblage des atomes des particularités,
formant des molécules différenciées et donc des éléments matériels différenciés aussi. La forme et la cohérence de la nature et de la matière dépendent de cette information électro-magnétique.
Est-ce applicable au corps humain, et partant de là à ses dysfonctionnements, et éventuellement à sa guérison? On sait que les aimants soignent certains symptômes. L’étudiant en physique pouvait l’admettre car cela a été démontré scientifiquement. Mais comment un magnétiseur pourrait-il avoir une influence sur la matière et la santé? Quel est ce magnétisme dont on parle? La limite du scientifique était atteinte, et il croyait plus à l’autosuggestion du patient qu’à une réalité physique.
Pratiquant et enseignant entre autre le magnétisme depuis des années, pour moi la question ne se pose pas. L’expérience maintes fois répétée m’a clairement montré que le magnétisme humain influence positivement les réparations tissulaires: plaies, brûlures, fractures. Les faits montrent l’accélération du processus de guérison, la poussée rapide de bourgeons de chair.
L’expérience montre aussi que bien des douleurs peuvent être calmées, des stress diminués, grâce au magnétisme. Mais alors, comment cela agit-il? Est-ce une modification de l’information atomique, grâce à l’interaction entre le patient et une énergie ou un champs limite à définir utilisés par le thérapeute? Le mot magnétisme est utilisé faute de mieux. Un jour nous aurons peut-être les moyens de montrer scientifiquement ce qui se passe. La physique quantique ouvre des pistes d’exploration dans ce domaine, en parlant de champs, de transmission de l’information, et de diverses manières.
Je n’affirme rien comme une vérité absolue. J’accepte les incertitudes. Dans mes cours je suis très prudent quand au langage que j’utilise, et j'informe aussi sur les limites de cette technique. Je propose une méthode, pas une croyance, et un travail en profondeur sur le ressenti du praticien agissant comme un radar. Je n’ai de langage ni mystique ni scientifique, mais expérimental. Et dans l’expérience, le résultat doit être vérifiable. C’est mon exigence.
L’étudiant en physique restant perplexe, je l’ai invité à suivre mon cours, et à en reparler après. Je suis ouvert à l’évolution de la méthode, car je suis conscient les limites du langage actuel sur le magnétisme curatif. Qui sait, peut-être apportera-il, à défaut de réponses, au moins une autre manière de poser les questions et de faire avancer la connaissance?
Publié le 01/11/2008 à 12:00 par lacurieusehistoiredumonde
La mandragore est une espèce de plante herbacée vivace des pays du pourtour méditerranéen, appartenant à la famille des solanacées, voisine de la belladone. Cette plante riche en alcaloïdes, qui lui donnent des propriétés mydriatiques et hallucinogènes, est entourée de nombreuses légendes, les Anciens lui attribuant des vertus magiques extraordinaires.
Nom scientifique : Mandragora officinarum, nom commun « Mandragore Blanche », L (synonymes : Mandragora autumnalis, nom commun Mandragore Noire Bertol. Mandragora vernalis Bertol.)
Le genre Mandragora regroupe quelques espèces de l'ancien monde, dont Mandragora caulescens C. B. Clarke, originaire de l'Himalaya et Mandragora turcomanica Mizg., originaire du Turkménistan.
Description
Son nom lui vient du grec mandra « étable », et agauros « nuisible ». Elle présente un important contraste entre la touffe et la racine. La plante, haute d'une trentaine de centimètres, dégage une odeur très forte. C'est une herbacée banale, à grandes feuilles ovales et molles, au limbe entier à bord sinueux, étalées en rosette sur le sol. Au Maroc pousse la variété Mandragora autumnalis dont les feuilles sont velues et ondulées.
Les fleurs, dont la corolle formée de cinq pétales soudés à la base est de couleur blanche verdâtre, bleutée ou pourpre suivant les variétés, apparaissent au printemps au centre de la touffe.
Elles donnent naissance à des baies jaunes ou rouges à maturité de trois à quatre centimètres de diamètre.
La racine, brune à l'extérieur, blanche à l'intérieur, est du type pivotant, souvent lignifiée et peut atteindre après plusieurs années des dimensions impressionnantes (jusqu'à 60 à 80 centimètres et plusieurs kilogrammes). Sa forme souvent anthropomorphe (ses ramifications lui donnant une vague apparence humaine, avec un tronc, des jambes et même - en étant imaginatif - une tête et un sexe), est à l'origine de nombreuses légendes. On parlait autrefois de racines « mâles » et « femelles » mais cela n'a aucun sens sur le plan botanique, les pieds étant tous monoïques et produisant tous des fruits. Les vieux sujets s'enfoncent profondément dans la terre (plus d'un mètre) d'où la difficulté de les arracher.
Distribution
La mandragore est originaire du bassin méditerranéen : Afrique du Nord (Algérie, Maroc, Tunisie), Europe méridionale (Italie, Grèce, ex-Yougoslavie, Espagne, Portugal), et Moyen-Orient (Israël, Jordanie, Liban, Syrie, Turquie).
Cette plante est devenue très rare, même dans son aire d'origine.
Culture
La mandragore demande pour se développer un sol profond, non pierreux, frais mais pas excessivement humide. Le sol doit être extrêmement riche, utilisez un compost de feuilles et de fumier très décomposé. L'exposition doit être ensoleillée.
Les semis se font en automne (prévoir des pots assez hauts), le substrat doit rester frais, et la germination, pas toujours facile, a lieu en mars l'année d'après. La plante rentre en repos en juin et juillet, toutes les feuilles disparaissent alors (il faut impérativement marquer l'emplacement des plantes dans le cas d'une plantation en pleine terre)
Un moyen efficace de faire germer les graines consiste à les placer dans le bac à légumes d'un réfrigérateur trois jours avant le semis. Cela permet aussi de les semer en début d'année avec pratiquement 100 % de germination.
Propriétés pharmacologiques
La plante est riche en alcaloïdes délirogènes (environ 0,4 % d'alcaloïdes totaux) et autres composants nocifs. Ces substances parasympatholytiques entraînent notamment une mydriase et des hallucinations suivies d'une narcose. Il s'agit d'atropine, de scopolamine (premier sérum de vérité), et surtout d'hyosciamine. En théorie, ces molécules peuvent être à l'origine d'une intoxication mortelle.
Diverses présentations sont décrites pour l'utilisation de cette plante. Le suc est extrait de la tige, des feuilles ou du fruit ; la racine est débitée en rondelles et présentée sous forme d'alcoolat dans du vin de miel ; les fruits peuvent être consommés séchés.
De multiples vertus thérapeutiques lui sont attribuées. Par sa composition chimique, elle est notamment sédative, antispasmodique, anti-inflammatoire (en cataplasme), hypnotique et hallucinogène. Elle présenterait également des propriétés aphrodisiaques lui conférant une vertu fertilisante.
Les effets hallucinogènes remarquables de la plante, ainsi que la capacité qu'ont ses principes actifs de pouvoir aisément traverser la peau et de passer dans la circulation sanguine, explique certainement pourquoi les sorcières du Moyen Âge, qui s'enduisaient les muqueuses et les aisselles à l'aide d'un onguent à base de mandragore, entraient en transe et pensaient s'envoler sur leur balai et voir des créatures diaboliques le jour du sabbat. La plante était également utilisée par les guérisseuses, notamment pour faciliter les accouchements, mais aussi contre les morsures de vipère.
Ésotérisme
Mandragores mâle et femelle. Manuscrit Dioscurides neapolitanus, Biblioteca Nazionale di Napoli, début du VIIe siècle.Cette racine humanisée, « la main de gloire », de nos jours peu courante (un mythe pour beaucoup), source d'envie mais aussi de crainte révérencieuse, fait l'objet, essentiellement au Moyen Âge (de l'Antiquité jusqu'à la Renaissance), d'un culte macabre, d'ailleurs interdit par l'Église.
Les Grecs la nommèrent « plante de Circé la magicienne ». Symbole de fécondité, elle pouvait aussi révéler l'avenir ou rendre riche son propriétaire et lui porter chance. Dans la traduction du Bestiaire d'Oxford (manuscrit du Moyen Âge), la mandragore serait « l'arbre de la connaissance » dont Adam et Ève mangèrent le fruit. Dans le trentième chapitre de la Genèse, il est fait mention de mandragores (ou pommes d'amour selon les traductions). Léa, la première épouse de Jacob, avait cessé d'enfanter. Ruben, leur fils aîné, rapporte à sa mère des mandragores. Rachel, sœur de Léa, seconde épouse et la préférée de Jacob, demande à sa sœur de les lui donner. Celle-ci n'accepte qu'en échange de passer la nuit avec Jacob, ce à quoi Rachel consent. Léa concevra cette nuit-là et donnera plus tard naissance à Issacar en disant: "Dieu m'a donné mon salaire" (Genèse 30:14-18).
Les précautions lors de la cueillette sont classiquement énoncées dans les écrits de Paracelse (1493-1541) dont il existe diverses variantes décrites, mais figurent dans des manuscrits plus anciens, tels que ceux de Josèphe (37 à 90) ou Théophraste. Pour se procurer la racine de mandragore si dangereuse, il fallait des rituels magiques. Celui qui arrache la mandragore sans précaution, s'il ne devient pas fou en entendant les hurlements de la plante, sera poursuivi par sa malédiction...
Arrachage d'une mandragore. Manuscrit Tacuinum Sanitatis, Bibliothèque nationale de Vienne, v. 1390.Selon les divers écrits décrivant les rituels, on sait qu'ils se déroulaient les nuits de pleine lune. Les mandragores qui poussaient au pied des gibets étaient très prisées car on les disait fécondées par le sperme des pendus, leur apportant vitalité, mais celles des places de supplice ou de crémation faisaient aussi parfaitement l'affaire. Des « prêtres » traçaient avec un poignard rituel trois cercles autour de la mandragore et creusaient ensuite pour dégager la racine, le cérémonial étant accompagné de prières et litanies. Une jeune fille était placée à côté de la plante pour lui tenir compagnie. On passait également une corde autour de la racine et on attachait l'autre extrémité au cou d'un chien noir affamé que l'on excitait au son du cor. Les prêtres appelaient alors au loin le chien pour qu'en tirant sur la corde il arrache la plante. La plante émettait lors de l'arrachage un cri d'agonie insoutenable, tuant l'animal et l'homme non éloigné aux oreilles non bouchées de cire. La racine devenait magique après lavage, macération et maturation en linceul ; elle représentait l'ébauche de l'homme, « petit homme planté » ou homonculus. Ainsi choyée, elle restait éternellement fidèle à son maître et procurait à son possesseur, prospérité prodigieuse, abondance de biens, et fécondité. Elle était vendue très cher en raison du risque à la cueillette, et ce d'autant plus que la forme était humaine, de préférence sexuée par la présence de touffes judicieusement disposées.
La Mandragore est aussi utilisée dans certaines formes de Vaudou.
Publié le 01/11/2008 à 12:00 par lacurieusehistoiredumonde
La noix de muscade (ou noix muscade) est le fruit, de forme ovoïde, d'un arbre de la famille des Myristicacées, le muscadier (Myristica fragrans) un arbre tropical haut de 10 à 15 mètres..
Histoire
À l'origine, on ne trouvait des muscadiers que dans les îles Banda dans l'archipel des Moluques en Indonésie.
Au XVe siècle, les Européens cherchent à atteindre directement les îles productrices des épices pour les acheter à un prix moindre que celui payé aux Arabes qui les achetaient eux-mêmes aux commerçants asiatiques. Les Portugais étaient les mieux placés dans cette quête car ils avaient déjà une base à Goa en Inde. C'est de là qu'en 1511 part une flotte dirigée par le vice-roi des Indes, Afonso de Albuquerque, qui prend Malacca, qui était alors le plus important port d'Asie du Sud-Est. Malacca servira de base aux Portugais, qui essaieront sans succès d'imposer leur monopole à la production et au commerce des épices.
Ce seront finalement les Hollandais de la VOC (Compagnie hollandaise des Indes orientales) qui, après avoir évincé les Portugais des Moluques, parviendront à imposer ce monopole.
La muscade fut ensuite exportée vers les Antilles et Grenade pour y être également cultivée.
Utilisation
Usage alimentaire
La noix de muscade est utilisée rapée comme épice pour accommoder les viandes, soupes, certains cocktails etc. Elle entre dans la composition du curry et son utilisation est très variée dans la cuisine, qu'elle soit salée ou sucrée. En cuisine française, elle est notamment utilisée pour aromatiser le gratin dauphinois.
L'arille de la noix de muscade, séchée, appelée macis ou fleur de muscade est très appréciée pour sa coloration orangée. De propriétés aromatiques voisines, la noix de muscade aurait tendance à être plus douce que le macis. Macis condiment constitué par le prolongement rameux et charnu de l'enveloppe (arille) de la noix de muscade, originaire des régions tropicales. C'est une résille de fibres, rouge écarlate quand elle est fraiche, que l'on fait sécher, elle devient alors rosée et que l'on réduit en poudre. Le macis a un parfum de cannelle et de poivre, et est utilisé surtout en charcuterie et dans les mélanges d'épices. Il relève les potages et les viandes en sauces et remplace la noix de muscade dans les omelettes, la béchamel ou la purée de pomme de terre.
Usage médicinal
La noix de muscade est utilisée, par la tradition, contre les problèmes respiratoires et rhumatismaux.
Aromathérapie
Il existe deux huiles essentielles issue du muscadier:
L'huile issue de la noix dite Noix de Muscade et l'huile issue de l'enveloppe appelée Macis
Les deux sont à utiliser avec précautions chez l'enfant de moins de sept ans à cause de la présence de myristicine relativement importante.
Huile essentielle de noix de muscade
Composition : Alpha et Beta pinènes, Sabinène, Alpha et Gamma terpinène, Limonène, Terpinène-1-ol-4, Eugénol, Isoeugénol, Myristicine, Elémicine, Safrole.
Propriétés principales : Antiseptique, Antiparasitaire, Antalgique, Analgésique, Tonique, Neurotonique, Carminative, Utérotonique, Emménagogue.
Essentiellement prescrite pour : Atonie digestive, Entérocolite spasmodique, Entérocolite infectieuse, Diarrhées, Parasitose intestinale, Accouchement (facilite), Rhumatismes aigus, Rhumatismes chroniques, Entorse, Courbatures, Asthénie
Huile essentielle d'enveloppe de noix ou Macis [modifier]
Composition : Alpha et Beta pinènes, Myrcène, Sabinène, Alpha et Gamma terpinènes, Limonène, Terpinène-1-ol-4, Safrole, Myristicine, Elémicine.
Propriétés principales : Antiseptique, Antiparasitaire, Antalgique, Analgésique, Tonique, Neurotonique, Carminative, Utérotonique, Emménagogue.
Essentiellement prescrite pour : Atonie digestive, Entérocolite spasmodique, Entérocolite infectieuse, Diarrhée, Parasitose intestinale, Accouchement (facilite), Rhumatismes aigus, Rhumatismes chroniques, Entorses, Courbatures, Asthénie.
Caractère psychotrope
Au XVIe siècle, les esclaves sur les bateaux marchands voguant vers l'Europe étaient souvent punis lorsqu'ils en consommaient. Ils l'utilisaient pour son caractère sédatif afin de soulager leurs douleurs et leur fatigue.
Les effets primaires de la noix de muscade proviennent de plusieurs alcaloïdes : myristicine, safrole et elemicine. La myristicine est synthétisée entre deux à sept heures dans l'organisme. Le safrole est une substance toxique pour le foie et cancérigène aux doses psychoactives (5 à 20 g de noix fraîchement moulues maximum, sinon risque mortel).
Nausées possible durant la première heure, pouvant entrainer vomissements et diarrhée dans certains cas. De violents effets secondaires qui durent plus de 24 heures font leur apparition : xérostomie (assèchement buccal), rougissement, mydriase (dilatation de pupilles), angoisse, tachycardie.
Les effets psychotropes se caractérisent par une intoxication du système nerveux central. Sédation intensive accompagnée par une altération de la parole et du fonctionnement psychomoteur. Hallucinations rares aux doses normales (5 à 10 g). Souvent considérées comme incontrôlables et désagréables d'après les usagers, dans la mesure où elles entraînent un basculement frénétique d'états psychédéliques et sensoriels. Généralement accompagné par un sommeil long et profond, similaire à un état comateux (jusqu'à 16 heures). Amnésie, état léthargique, constipation ou rétention d'eau possible au réveil.
C'est une drogue très impopulaire et déconseillée car terrible à ingérer, supporter et éliminer.
Publié le 01/11/2008 à 12:00 par lacurieusehistoiredumonde
L'ergot de seigle (Claviceps purpurea Tul.) est un champignon du groupe des ascomycètes, parasite du seigle (et d'autres céréales). Il contient des alcaloïdes responsable de l'ergotisme
Description
C'est un mycélium permanent capable d'hiémation
Claviceps purpurea est un champignon qui prend successivement trois formes : le sclérote (Sclerotium clavis), masse mycélienne noire violacée cassante, blanchâtre à l'intérieur, remplace le grain, puis tombe sur le sol où elle se conserve l'hiver. Au printemps le sclérote germe produisant plusieurs sphères pédicellées renfermant des périthèces, C'est la forme téléomorphe Claviceps purpurea . Les asques renferment 8 ascospores filiformes qui vont contaminer les stigmates d'un hôte (Poacée) puis l'ovaire, où le mycélium forme un capuchon blanc, c'est la forme conidienne (Sphacelia segetum). Les conidies produites dans un miellat sont disséminées par les insectes ou par le vent. Lorsque la production de conidies cesse, la forme sphacélienne évolue en sclérote.
Plantes hôtes
L'ergot peut parasiter toutes les Pooidés, ainsi que certaines Chloridoidés et Arundinoidés. Aucune race liée à une spécialisation de l'hôte n'a été mise en évidence, par contre, on peut distinguer génétiquement trois groupes qui présentent des caractéristiques écologiques différentes : G1 que l'on rencontre plutôt dans les prairies, les champs et autres zones ouvertes, G2 plus adapté aux zones humides, ombragées et G3 spécialisé aux marécages salés.
Moyens de lutte
Il faut diminuer l'inoculum. Pour cela, il faut utiliser des semences indemnes de sclérotes ou de fragments de sclérotes. Certains traitements de semences, ont montré aussi leur efficacité pour empêcher la germination des sclérotes (exemple fluquinconazol sous réserve d'autorisation). Les techniques culturales permettent de limiter l'inoculum : Le désherbage antigraminée limite les plantes relais. On peut également limiter les plantes relais en fauchant les abords du champs avant la floraison. Le labour permet de détruire les sclérotes en les enfouissant. Il est possible d'utiliser des variété résistantes ou de protéger la floraison par un fongicide (exemple tébuconazol sous réserve d'autorisation).
Composition
Il contient des alcaloïdes polycycliques du groupe des indoles. Ces alcaloïdes dont la biosynthèse se fait à partir du tryptophane dérivent soit de l'acide lysergique (l'ergométrine, l'ergotamine, l'ergocristine, l'ergocornine, alpha-ergocryptine, l'ergosine), soit de l'acide isolysolergique (ergocristinine, ergometrinine ... isomère sans rôle biologique important) soit, dans une moindre mesure, du dimethyl ergoline (clavines). Ce sont ces alcaloïdes qui sont responsables des toxicités en alimentation humaine et animale et leur quantité n'est pas directement proportionnelle à la quantité d'ergot. Cependant comme on ne connait mal le rôle de chacun, lorsqu'il il existe des règlementations, elles portent sur la proportion d'ergot en poids dans le grain. En général le poids d'ergot pour un kilogramme de grain ne doit pas dépasser 0,5 g en alimentation humaine et 1 g en alimentation animale.
Le LSD est un dérivé synthétique de l'acide lysergique.
Utilisation
Son usage par les sages-femmes comme antalgique semble ancestral même s'il n'est mentionné dans un recueil de plantes médicinales qu'en 1582 par le docteur allemand Adam Lonitzer.
À partir du milieu du XIXe siècle, son usage ancestral attire l'attention et les recherches visant à isoler les principes actifs commencent. En 1907, les britanniques G. Barger et F.H. Carr isolent une préparation active d'alcaloïdes qu'ils nomment ergotoxine[3]. Mais c'est le pharmacologue H.H. Dale qui met en évidence les caractériques utéro-constrictive et inhibitrice sur l'adrénaline de la préparation. En 1908, un médecin américain (John Stearn) consacre une publication (Account of the pulvis parturiens, a remedy for quickening childbirth) à l'ergot qui le met en avant dans la médecine traditionnelle. Mais son usage est jugé trop dangereux pour l'enfant puisqu'en cas d'erreur de dosage la parturiente souffre de spasmes utérins ; son utilisation se limite ensuite à la réduction des hémorragies postnatales. Ce n'est qu'en 1918 qu'Arthur Stoll isole enfin un alcaloïde, l'ergotamine ce qui ouvre la voie à l'usage thérapeutique. Finalement dans les années 1930, les américains W.A. Jacob et L.C. Craig isolent l'élément fondamental commun à tous les alcaloïdes de l'ergot, l'acide lysergique. Enfin, Arthur Stoll et E. Burckhardt isolent le principe anti-hémorragique de l'ergot, l'ergométrine (aussi appelée ergobasine ou ergonovine). Albert Hofmann est le premier à la synthétiser et à en améliorer les capacités thérapeutiques utéro-constrictives qui est commercialisé sous le nom Methergine ; c'est en cherchant d'autres molécules actives selon la même méthode qu'il synthétise le LSD en 1938.
En médecine, les dérivés de l'ergot de seigle sont des molécules utilisées en particulier dans le traitement des crises de migraine. Il est également utilisé en homéopathie contre la sclérose des artères.
Aspect culturels et historiques
Il fut autrefois responsable d'une maladie, l'ergotisme, appelée au Moyen Âge mal des Ardents ou feu de saint-Antoine, liée à la présence d'ergot dans le seigle utilisé pour fabriquer le pain. Cette maladie, qui dure jusqu'au XVIIe siècle, se présente sous forme d'hallucinations passagères, similaires à ce que provoque le LSD, et à une vasoconstriction artériolaire, suivie de la perte de sensibilité des extrémités des différents membres, comme les bouts des doigts. À cette époque, il était communément admis que ces personnes étaient des victimes de sorcellerie ou de démons. Saint Antoine est le saint-patron des ergotiques.
Epidémies médiévales
Une mycotoxine peut-être produite par l'ascomycète Claviceps purpurea, pourrait aussi avoir été responsable en 994 d'une épidémie induite par la consommation de pain ayant tué environ 40 000 personnes
la « Grande Peur » de 1789
Selon Mary Matossian, l'ergot de seigle aurait fait partie des causes de la Grande Peur de 1789[5]. Il a été évoqué comme explication possible des visions de certains saints et pour le cas de Jeanne d'Arc
Pont-Saint-Esprit, 1951
Pendant l'été 1951, une série d'intoxications alimentaires frappe la France, dont la plus sérieuse à partir du 17 août à Pont-Saint-Esprit, où elle fait sept morts, 50 internés dans des hôpitaux psychiatriques et 250 personnes affligées de symptômes plus ou moins graves ou durables. Le corps médical pense alors que le pain maudit aurait pu contenir de l'ergot de seigle, mais sans en avoir la preuve. Le pain acheté dans la boulangerie Briand provoque vomissements, maux de têtes, douleurs gastriques, musculaires, et accès de folie (convulsions démoniaques, hallucinations et tentatives de suicide), troubles pouvant évoquer l'ergotisme. La ville est prise de panique ; un journal, cité par l'historien Steven Kaplan, observe :
Alors, faute du nom du mal, on veut connaître celui de l'homme responsable. Les versions les plus abracadabrantes circulent. On accuse le boulanger (ancien candidat RPF, protégé d'un conseiller général gaulliste), son mitron, puis l'eau des fontaines, puis les modernes machines à battre, les puissances étrangères, la guerre bactériologique, le diable, la SNCF, le pape, Staline, l'Église, les nationalisations.
Les Spiripontains applaudissent l'arrestation d'un meunier poitevin, fournisseur de la farine employée à Pont-Saint-Esprit, incarcéré à Nîmes, avant de s'élever contre sa libération.
Plus de cinquante cinq ans après les évènements de Pont-Saint-Esprit, on ne sait toujours pas à quoi les attribuer. Cliniquement, les symptômes étaient ceux d'une forme mixte d'ergotisme, mais ce diagnostic n'a pu être prouvé. On a pensé également à une intoxication par le dicyandiamide de métyl-mercure, un produit contenu dans un fongicide utilisé pour la conservation des grains, mais cette piste a fini par être abandonnée. En 1982, le professeur Moreau, spécialiste des moisissures, a émis l'hypothèse que l'intoxication de Pont-Saint-Esprit aurait pu provenir de mycotoxines, substances produites par des moisissures pouvant se développer dans les silos à grain, dont les effets toxiques sont maintenant bien connus en médecine vétérinaire, mais qui étaient quasiment inconnus en 1951. L'historien S. Kaplan a avancé également l'hypothèse d'agent blanchissant du pain. Mais là encore rien n'a pu être prouvé, et les spécialistes sont en désaccord. En définitive, l'affaire du pain maudit de Pont-Saint-Esprit conserve, à ce jour, tout son mystère.
SOURCE WIKIPEDIA
Publié le 23/10/2008 à 12:00 par lacurieusehistoiredumonde
Faut-il tenir compte de la dimension spirituelle de l'homme dans le domaine des soins médicaux? Le 1e Congrès Belge de Médecine et Spiritualité fera le point sur cette question les 25 et 26 octobre au Palais des Congrès à Liège.
Il suffit de penser à l'engouement que suscitent l'homéopathie, l'ostéopathie ou encore les soins palliatifs pour comprendre que l'intérêt porté aux soins spirituels et la spiritualité est grandissant en Belgique.
Même si ce type d'aides n'est pas encore toujours officiellement reconnu, certains hôpitaux font de plus en plus souvent appel aux soins spirituels comme support complémentaire à la médecine.
Le 1e Congrès Belge de Médecine et Spiritualité, qui se déroulera à LIEGE les 25 et 26 octobre prochain, permettra aux médecins et à toute personne concernée par le domaine des soins et de la santé de se rencontrer et de discuter ensemble de l'importance de la dimension spirituelle de l'homme dans le traitement de certaines maladies physiques.
Le congrès accueillera entre autres les Dr Jean-Jacques Charbonnier (France) et Melvin Morse (USA), spécialistes de renommée mondiale dans le domaine des expériences aux frontières de la mort. Le Dr Charbonnier présentera un exposé portant sur la Médecine et sa confrontation à l'Au-delà. Le Dr Melvin Morse présentera quant lui un exposé intitulé "Où habite Dieu: Les zones du cerveau comme interface biologique avec un univers interconnecté".
Union Spirite Belge
Responsable: M Jean-Paul Evrard - Tel: 0477.06.44.22
info@cmsb.be - www.cmsb.be
Liège B-4000
Publié le 16/10/2008 à 12:00 par lacurieusehistoiredumonde
Le qi gong englobe des exercices qui relèvent de la gymnastique douce et dont les mouvements se suivent. Pratiquée depuis des siècles en Chine, ce travail énergétique fait appel à la respiration et au souffle d'une manière contrôlée dans le but de canaliser l'énergie et ensuite de la faire disperser dans tout le corps.
Tradition et bien-être
Cette pratique utilisée dans la médecine traditionnelle chinoise, consiste à travailler le Qi qui représente notre énergie vitale pour maintenir la tonicité du corps et du cœur notamment. Ayant des impacts sur la santé et la longévité, cette pratique ancienne qui tire son origine des exercices physiques taoïstes se répand de plus en plus dans le monde occidental. Avez-vous jamais vu ces chinois ou ces personnes qui effectuent des gestes lents successifs et en mouvements harmonieux dans les parcs ?
La pratique du Qi Gong
Plus qu'une gymnastique procurant un réel bien-être, le qi gong n'est pas seulement un travail sur les flux énergétiques qui sont présents dans notre organisme mais c'est également une manière de vivre tout en étant un art. Au même titre que l'acupuncture, le tai-chi, le massage ou la diététique chinoise, il ouvre la voie à un épanouissement de l'être et est parfois utilisé dans le développement personnel en Occident.
L'objectif du qi gong est de permettre à l'être de trouver un point d'équilibre entre l'énergie qui émane de la terre et celles des énergies célestes afin de coordonner son souffle et ses gestes à ces dernières. Ainsi, toutes ces différentes énergies ne feront qu'une et profite au corps entier comme à l'esprit humain. L'homme évolue et appartient effectivement à un univers où gravitent des énergies. C'est ainsi, que les exercices se font toujours en plein air afin d'entrer en contact avec celles-ci. La pratique se base sur une suite de mouvements détendus et naturels tout en respirant profondément et régulièrement. Une concentration est essentielle pour amener le qi au sein du corps, le corps et l'esprit doivent être détendus pour une meilleure coordination des mouvements dans l'espace. Le Qi gong peut être apparenté à un exercice qui a pour but de renforcer les fonctions vitales de l'organisme et de puiser dans les énergies qui nous entourent celle essentielle à la longévité.
Et encore
A part ses effets bénéfiques sur l'esprit par la sérénité qu'il apporte, ou encore son action sur l'intellectuel, la mémoire et l'imagination notamment celle des enfants, le Qi gong est aussi utilisé dans une approche curative ou préventive de certaines maladies. Ainsi, il peut être incorporé dans le traitement de l'hypertension et soulage particulièrement les personnes âgées des douleurs chroniques. Par ailleurs, il agit positivement sur celles qui sont anxieuses ou dépressives. Le qi gong agit particulièrement en renforçant la tonicité du cœur, par conséquent il peut être utile dans les plans de réadaptation suite à un problème cardiaque.
Le saviez-vous ?
Le Qi Gong est quelque peu différent du tai-chi qui se pratique dans la station debout tandis que le qi gong peut se faire en étant allongé(e). Son action s'étend à l'ensemble de l'être et c'est pour cela qu'il faut sélectionner des séries d'exercices spécifiques afin de cibler ses effets. En outre, le Qi Gong des senteurs n'a pas besoin de se concentrer pour la pratique. Il peut même être pratiqué durant un déplacement, dans une auto par exemple.
Publié le 11/10/2008 à 12:00 par lacurieusehistoiredumonde
Nous ne sommes pas opposés à la vaccination en tant que telle si l'éleveur considère qu'il en a besoin pour son troupeau ou si l'état sanitaire de ce dernier n'est pas impeccable. Mais nous sommes opposés à l'obligation de vacciner." C'est ainsi que se positionnait, lors d'une réunion sur la FCO organisée par Bretagne viande bio (BVB), avec également Ivanne Leperlier du GDS 56, Hubert Hiron, éleveur et vétérinaire au GIE Zone verte (groupement de vétérinaires notamment spécialisés en homéopathie).
Depuis quelques temps, certains éleveurs bio s'élèvent en effet contre le caractère obligatoire de la procédure (elle l'est déjà dans les zones touchées par le sérotype 1, et le sera sous peu chez nous pour le sérotype 8). La Fédération nationale de l'agriculture biologique (Fnab) a, ainsi, pris position pour la liberté vaccinale. Et le GIE Zone verte vient de décider d'épauler ceux qui le désirent dans une demande de dérogation (par courrier aux DDSV et préfets). Une démarche pas certaine d'aboutir et qui serait alors uniquement symbolique.
Question d'immunités
À la base du désaccord, il s'agit avant tout d'une divergence de vue sur les moyens de lutte : pour les opposants à la vaccination systématique, les méthodes les plus sûres demeurent la mise en place de l'immunité naturelle (c'est-à-dire celle qui s'acquiert au contact du virus) et la sélection des animaux au sein des troupeaux (puisque peu d'entre eux s'avèreraient gravement touchés). Ce, à condition que le cheptel soit, au préalable, dans un bon état de santé et de capacité immunitaire. "Or, rétorque Ivanne Leperlier, du GDS 56, nous ne savons pas si un passage de virus dans un troupeau l'immunise entièrement, ni pendant combien de temps, ni si les jeunes à naître sont protégés. La preuve, c'est qu'il existe des récidives." Argument réfuté par le GIE Zone verte, au nom du fait qu'il n'existe pas d'enquête sérologique officielle déterminant le nombre d’animaux s'étant immunisés naturellement durant les campagnes passées. Là comme sur d'autres aspects de la maladie, le peu de recul entraîne un manque de données scientifiques. Propice à la polémique.
Débat sur l'éradication
À plus long terme, le GIE Zone verte ne croit pas en une éradication de la maladie grâce au vaccin puisque la FCO se transmet par un vecteur (le moucheron) et que ce dernier est impossible à contrôler. "La vaccination permet de diminuer progressivement le portage viral des insectes", explique pour sa part Ivanne Leperlier.
GDS et GIE Zone verte s'opposent également sur l'innocuité du vaccin. Pour le GDS, les données de l'Afssa sont rassurantes à ce propos. Le vaccin ne disposant que d'une Autorisation temporaire d'utilisation (ATU), le GIE s'inquiète quant à lui de l'absence de "garantie ni d’efficacité dans le temps ni d’innocuité". Il redoute l'obligation de vacciner pendant des années, et l'impact financier qui en découle. "Qui peut garantir que les États ou l’Union européenne prendront la vaccination à leur charge dès l’année prochaine ? Que fera-t-on lorsque 4 ou 5 sérotypes, voire plus, seront en circulation ? " interroge le GIE, qui appelle pour sa part ses éleveurs à prévenir la maladie en mettant l'accent sur le renforcement de l'immunité.
source paysan breton
Publié le 07/10/2008 à 12:00 par lacurieusehistoiredumonde
Les médecins administrent des médicaments dont ils savent très peu, à des malades dont ils savent moins, pour guérir des maladies dont ils ne savent rien. « Envoyer à un ami
Publié le 07/10/2008 à 12:00 par lacurieusehistoiredumonde
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